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Voyage de la mémoire à Auschwitz

Mardi 14 mars dernier, 20 élèves de 3e , accompagnés de Mme Guillerme, professeure d’Histoire, de M. Le Gac, Principal-Adjoint et de M. Michelet, professeur d’Histoire, ont participé au voyage de la mémoire organisé par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes au camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau.

M Beck, Vice-président du Conseil Départemental effectua ce déplacement à nos côtés rappelant l’investissement et l’engagement depuis 20 ans de notre département dans ce devoir de mémoire.

Ce voyage éprouvant, chargé d’émotions, fatiguant car organisé sur une journée, fut préparé en amont par des cours, des lectures et des rédactions et sera ensuite exploité au retour dans chaque classe de 3: les participants effectueront un compte-rendu devant leurs camarades et pourront échanger sur leurs expériences personnelles durant cette confrontation face à la réalité des camps et de l’univers concentrationnaire nazi. Les explications détaillées de notre guide rendaient encore plus terribles les souffrances des Juifs, des Tziganes, des résistants, Polonais, soldats soviétiques, homosexuels, témoins de Jéhovah envoyés vers la mort immédiate des chambres à gaz ou la mort lente du camp de travail. Passer par ces lieux de terreur, en voir les vestiges, en mesurer l’ampleur nous font rencontrer l’Histoire et nous rendent nous-mêmes gardiens de cette mémoire.

Un moment particulièrement émouvant eut lieu lorsque Maé-Lou de 3e2 et Evie de 3e3 ont lu, devant le mémorial de Birkenau, construit entre les deux crématoires en ruines, au bout de la rampe qui voyait arriver les convois, là même où ses pas ont suivi le chemin vers la mort, jeune femme enceinte, condamnée à mourir parce que juive, une lettre à Charlotte Salomon composée par les élèves de 3e du collège lors des cours de Français. Et comment ne pas songer à Simone Veil ou à Primo Levi, eux aussi passés par ce chemin, survivants appelés à témoigner aux générations futures ?

Cette visite de ce qui est bien plus qu’un musée, qu’un cimetière inconcevable où plus d’un million de victimes ont été massacrées de façon inhumaine en quelques années, met en garde ceux qui vivent aujourd’hui et nous rappelle que tout être humain a le droit de vivre une vie humaine.

M. MICHELET, Professeur d’Histoire-Géographie.

   

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