Parcours CitoyenParcours éducatifsVedette

COMMEMORATION DU 8 MAI 1945 AU MONUMENT AUX MORTS DE BEAULIEU-SUR-MER: RECUEILLEMENT ET DEVOIR DE MEMOIRE POUR LES ELEVES DE 3ème DU COLLEGE JEAN COCTEAU

Les élèves de 3ème du collège Jean Cocteau ont participé, accompagnés de madame Vallet, principale et de leurs professeurs d’histoire et de français, à la commémoration du 8 mai 1945 au monument aux morts de Beaulieu-sur-mer.

Alors que cinq élèves avaient l’honneur de porter le drapeau français d’associations patriotiques, d’autres collégiens ont pu déposer des gerbes de fleurs ou lire devant la nombreuse assistance un discours prononcé à la radio par le général de Gaulle en date du 8 mai 1945 ou le récit relatant la signature de la reddition allemande à Berlin. Cette cérémonie, en prolongement des cours d’histoire et des oeuvres relatant les horreurs de la seconde guerre mondiale étudiées en cours de français, s’inscrit pleinement dans le cadre du parcours citoyen des élèves afin de leur transmettre ce devoir de mémoire que chaque citoyen se doit d'honorer. La présence des collégiens qui a sans nul doute rehaussé cette cérémonie du souvenir a été saluée dans son allocution non seulement par le Maire de Beaulieu-sur-mer, Roger Roux, mais aussi par les présidents d’associations civiles et militaires et par les berlugans venus en nombre. 

On ne peut que faire nôtre cet extrait du discours du général de Gaulle lu par les élèves devant la pierre du souvenir: « Tandis que les rayons de la gloire font, une fois de plus, resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d'abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d'abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n'auront donc été perdus ! […]    Honneur ! Honneur pour toujours, à nos armées et à leurs chefs ! Honneur à notre peuple, que des épreuves terribles n'ont pu réduire, ni fléchir ! Honneur aux Nations unies, qui ont mêlé leur sang à notre sang, leurs peines à nos peines, leur espérance à notre espérance et qui, aujourd'hui, triom­phent avec nous.  Ah ! Vive la France!» 

 

 

Aller au contenu principal